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Les partenaires du projet GREENAI lancent une plateforme industrielle européenne autonome en énergie pour l’IA frugale et embarquée

Le consortium GREENAI travaille sur une plateforme autonome en énergie dédiée à l’IA embarquée. Soutenu par l’ambition France 2030 Régionalisé, il est constitué des partenaires de l’industrie et de la recherche (ASYGN, Dracula Technologies et le Laboratoire Hubert Curien). Il a pour ambition de développer les technologies permettant de rendre les objets connectés à la fois intelligents et autonomes en énergie.

Avec l’augmentation continue du nombre d’objets connectés dans le monde, estimée à 18,8 milliards en 2024 et pouvant atteindre 40 milliards d’ici 2030 selon le rapport “State of IoT Summer 2024”, l’émergence de l’intelligence artificielle ces dernières années en a fait un candidat idéal pour analyser les données collectées en grande quantité. Cependant, la majorité de ces données sont traitées dans des datacenters. L’augmentation du volume de données traitées et échangées entraîne des risques de saturation de la bande passante, augmentant ainsi la latence tout en concentrant la consommation de ressources. Il devient donc nécessaire de décentraliser le traitement des données et d’intégrer l’IA directement dans les dispositifs IoT. Cependant, ces objets disposent de ressources limitées, notamment en matière d’énergie, ce qui rend essentiel de minimiser leur consommation énergétique. Il est donc essentiel que la France et l’Europe se dotent de technologies permettant d’intégrer de l’IA frugale dans l’IoT.

GREENAI, une plateforme industrielle européenne autonome en énergie pour l’IA frugale et embarquée

Le consortium GREENAI développe trois technologies pour intégrer l’intelligence artificielle dans les objets connectés et les alimenter grâce à l’énergie captée dans la lumière ambiante :

  • L’entreprise Dracula Technologies transforme la lumière ambiante en énergie grâce à une nouvelle génération de cellules photovoltaïques.
  • L’entreprise ASYGN conçoit une puce électronique optimisée en ressources et en performances, permettant d’exécuter l’intelligence artificielle pour seulement quelques milliwatts.
  • Le Laboratoire Hubert Curien optimise l’intelligence artificielle grâce à ses travaux de recherches sur les architectures pour réseaux de neurones notamment ceux informés par la physique.
    Ces technologies seront assemblées dans une plateforme dédiée à l’AIoT en 2026. Des réalisations concrètes viendront démontrer la pertinence de la plateforme sur des cas d’usage représentatifs des marchés-cibles de la mobilité intelligente et de la domotique.

Une plateforme pour l’AIoT avec de nombreux avantages

La plateforme résout de nombreux problèmes grâce à une exécution locale des algorithmes d’IA et en consommant des ressources disponibles localement.

Tout d’abord, les données sont traitées immédiatement après leur capture pour prendre des décisions en temps réel.

Également, les coûts liés à la bande passante et aux échanges avec un serveur distant sont réduits, car seules les informations issues de l’analyse sont transmises, réduisant ainsi la quantité de données échangées.

De plus, ce traitement décentralisé n’est pas soumis à des contraintes de confidentialité car la transmission des données n’est plus systématique et seules les informations souhaitées sont envoyées.
Ainsi, grâce à ses avantages, l’utilisation de cette plateforme peut ainsi être étendue à de nombreux cas d’usages comme la détection de départ de feu de forêt, la détection de dépôt sauvage ou la caractérisation des flux de personnes dans les espaces sensibles et protégés.

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